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1926 et 1962-73
les Confréries
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Cérémonial  pour les Maintenances

A l’intention des Confrères Pénitents, il est utile de rappeler quelques règles d’usage pour la bonne tenue des cérémonies et, plus généralement, pour le témoignage que nous offrons lors de nos processions.

  Processions

           Après avoir revêtu son sac, dans le lieu préparé à cet effet, les Confrères se rassemblent en respectant l’ordre pré établi suivant, pour rejoindre le lieu où se déroulera la célébration eucharistique.

 Seuls les Confrères qui appartiennent à l’un des deux Ordres de chevalerie reconnus par le Vatican (Ordre Souverain de Malte ou Ordre Équestre du Saint Sépulcre), voire qui ont été honorés par le Saint Siège (bene merenti, Ordre pontifical), par un Diocèse (mérite diocésain) ou la médaille de l’Hospitalité de Lourdes, peuvent porter une décoration sur leur sac, à l’exclusion de toutes autres et principalement civiles.

 Ordre de marche de la procession :

  • En tête du cortège, le « Régidor à la cloche » (symbole du bourreau qui ouvrait la marche vers le lieu des supplices du condamné à mort), rythme le pas de la procession au son lugubre de la cloche.
  • A sa suite  vient le Labarum (étendard de la Maintenance), porté par trois membres de la Confrérie d’appartenance du Grand Maître de la Maintenance en exercice.
  • Viennent ensuite les Confréries présentes, chacune avec sa propre bannière à l’exclusion de toute croix de procession, dans l’ordre alphabétique croissant ou décroissant (l’ordre étant inversé une année sur deux) des villes de leur provenance.
  • En présence de plusieurs Confréries pour une même ville, l’ordre s’établira selon l’usage local.
  • La procession se clôture par les membres du bureau de la Maintenance, précédant les Grands Maîtres honoraires et le Grand Maître en exercice.
  • Suivent : le porteur de la croix de procession (seulement en présence d’un évêque le Christ crucifié est tourné vers ce dernier), les enfants de chœur, les thuriféraires, puis le clergé dans l’ordre suivant : les diacres, les chapelains et prêtres accompagnateurs des Confréries, le clergé du Diocèse d’accueil, l’Evêque du lieu accompagnant l’Aumônier Général de la Maintenance.

 Chaque Confrérie veillera à suivre sa propre bannière, portée par un de ses membres et précédés par les porte bâtons de procession. Seuls les confrères en tenue peuvent prendre place dans la procession. Les membres de chaque Confrérie forment cortège, en rang par deux, clôturé par les dignitaires de chaque Confrérie. Ces derniers précèdent ainsi le porte bannière de la Confrérie suivante.

             Pour la bonne tenue des processions, il est demandé d’observer un alignement correct sur deux rangs et, faut-il le rappeler, soit de garder le silence, soit de prendre part aux chants qui accompagnent la procession.

             A l’entrée de la Cathédrale, le Régidor annonce au son de la cloche l’entrée de chaque confrérie. Les Pénitents se découvrent la tête et avancent jusqu’à l’emplacement de l’autel par l’allée centrale. Afin d’éviter les « effets d’accordéon » et de permettre – selon les cas – de s’incliner deux par deux devant l’autel, l’allure des processions est généralement très modérée. L’inclination – deux par deux – se fait, devant l’autel, a l’entrée dans l’église, jamais à la sortie.

             Chaque Confrérie rejoint sa place par les allées latérales, les porte-bannières se rendent au lieu indiqué par le Cérémoniaire (souvent dans le chœur).

 Attitude générale dans l’église

              Par respect pour la figure du Christ crucifié, on ne croise pas les jambes, dans les cérémonies ou célébrations diverses dans l’enceinte d’une église.

             En cas d’installation dans les stalles du chœur, veiller instamment a ce que l’usage des miséricordes ne soit pas une source de bruit intempestif.

             La participation aux chants liturgiques est importante pour l’élévation de la prière de chacun.

 Chant du Notre Père

             L’attitude du pénitent, en tenue, pendant la prière du Notre Père, doit être celle des religieux, c’est à dire avec les mains dans les manches de son  sac, que cette prière soit récitée ou chantée.

 Baiser de paix

             Le baiser de paix « descend » toujours de l’autel. Il est donné par le célébrant ou annoncé par le diacre. Le premier de chaque rang donne le baiser de paix à son voisin sur le côté. Ce dernier doit donc attendre de le recevoir pour le donner, a son tour, à son voisin immédiat. Celui qui se trouve en bout de rang aura à transmettre le baiser de paix à son confrère qui se trouve derrière lui.

             Le baiser de paix se donne en écartant les bras et en prononçant « la paix du christ » ou « Pax Tecum ». Il se reçoit mains jointes (et non pas bras écartés) en répondant « amen ».

            Pour éviter toute confusion ou hésitation lors de l’échange de paix, deux Pénitents se donnent l’accolade en s’inclinant vers la droite (tempe gauche de l’un effleurant la tempe gauche de l’autre), une seule fois (éviter les embrassades).

Communion

            La communion est reçue soit « in ore », soit dans la main. Il est souhaitable que les Confrères Pénitents reçoivent la communion « in ore ». Pour ceux qui la reçoivent dans les mains, faut-il le rappeler, la communion ne se prend pas, mais se reçoit, deux mains ouvertes, paumes tournées vers le haut.

            Dans le cas ou il n’y a pas de table de communion, une courte génuflexion ou une inclination est faite, juste avant de recevoir le corps du christ (au moment ou la personne qui précède est elle-même en train de le recevoir).

            Une fois retourné à sa place, chacun aura soin, si possible, de prier à genoux, puis, dans tous les cas, de rester debout jusqu’à ce que le tabernacle soit refermé, conformément à la liturgie. Les seules dérogations ne sont tolérées que pour les personnes à qui la station debout est pénible.

            La bénédiction finale se reçoit en pratiquant une brève génuflexion, en même temps que le signe de la croix.

Sortie

            La sortie de l’église s’effectue dans le même ordre que l’entrée. Chaque Confrérie attend le passage de son porte-bannière pour le suivre en rang par deux, jusqu’au lieu de rendez vous prévu pour se changer. Il est rappelé de ne pas s’incliner dans l’allée centrale en quittant son banc afin d’éviter les ralentissements au départ de chaque groupe.